• Un saut à Phnom Penh

    Ca y est j'ai enfin découvert la capitale du pays où je vis depuis presque 10 mois maintenant, il était temps ! Je n'en ai eu qu'un  aperçu le temps d'une journée et d'une soirée en escale entre deux bus, mais j'y retournerai plus longuement prochainement.

    Arrivée très tôt par le bus de nuit (1ère fois que je prenais un bus couchettes !)  venant de Siem Reap, me voilà fraichement débarquée à Phnom Penh avec les yeux qui piquent un peu quand même. 5h30, la ville s'éveille, les joggeurs et les sportifs tombés du lit, s'entraînent déjà le long de la rivière. La sono est lancée pour le cours d'aérobic et les éventails déployés par les adeptes de Taï Chi.  Les enfants et jeunes gens des rues dorment encore, recroquevillés sur le sol ou sur les bancs...  Le jour se lève, la circulation est encore tranquille et il fait bon. Voilà les premières images que je découvre de Phnom Penh.

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Après un copieux petit déjeuner, je décide de commencer à parcourir la ville à pieds, ça me semble toujours mieux pour se rendre compte des distances et commencer à se repérer ( même si ça parait inconcevable aux dizaines de chauffeurs de tuktuks qui croisent mon pas décidé et mon sourire déclineur de propositions).

    Première visite de la journée, le musée national des beaux arts. Y sont regroupés des vestiges de l'art khmer, de ceux que j'ai déjà pu voir dans les temples d'Angkor, mais que l'on trouve ici en très bon état de conservation. Le musée est en plus un très beau bâtiment construit par les français mais respectant la tradition architecturale khmère (merci le guide du routard ;). L'endroit est calme, il n'y a presque personne aux premières heures de visite.

    Un saut à Phnom Penh

     Je me rends ensuite au palais royal situé non loin et décide de le visiter bien que plusieurs personnes m'aient prévenu que ça ne valait pas trop le coup (et le coût).

    Comme quoi il faut se fier à ses propres impressions, j'ai beaucoup aimé la tranquillité de l'endroit et j'ai trouvé les jardins très beaux, fleuris et paisibles. La résidence du roi du Cambodge est un peu à l'écart mais on peut visiter les autres batiments et une pagode d'argent, qui ne paye pas de mine de l'extérieur, mais qui vaut de l'or. Et pour cause son sol est entièrement pavé de 5000 carreaux d'argent de 1 kg chacun rien que ça ! (En vrai on n'en aperçoit que quelques carreaux à l'entrée ou à moitié découverts dans un coin sous un tapis.) Elle abrite aussi plusieurs statues de bouddhas dont un en or incrusté de plus de 2000 diamants... Bien sûr les photos sont interdites.

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Il fait très chaud, mon rythme est donc assez lent et les pauses à l'ombre fréquentes, je termine par la visite d'une pagode puis fais une petite halte (= sieste)récupératrice dans la guesthouse où je passerai la nuit.

    L'après-midi, je décide de me rendre au musée Tuol Sleng. Je sais déjà que cette étape sera éprouvante car il s'agit du musée du Crime génocidaire, l'ancienne prison S 21 où les khmers rouges ont commis des atrocités pendant plusieurs années, en séquestrant des milliers de personnes innocentes, mais cette visite me paraît importante et symbolique. Je ne décrirais pas ici les lieux, les centaines de photographies, les règlement absurde, l'atmosphère qui s'en dégage. Beaucoup d'autres l'ont déjà fait sur internet. Les seules photos que j'ai choisi de prendre sont celles d'une exposition de dessins d'enfants cambodgiens dans une des dernières salles.

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    J'ai préféré garder moi aussi ces images en tête et je n'ai pas souhaité me rendre ensuite aux "Killing fields", la suite "logique" de ce parcours dans l'histoire noire du Cambodge. Je regarderai plutôt un jour un des films du réalisateur Rithy Panh, témoin et porte parole de cette période.

    Un petit détour par le marché central, puis la colline de Mme Penh qui donne son nom à la ville, le wat Phnom, lieu de culte et d'offrandes fondateur de la ville, et je termine ma journée où je l'ai commencée, sur les quais véritable spectacle vivant.

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Un saut à Phnom Penh

    Une journée bien remplie et pleine de découvertes mais un peu frustrante car pas suffisante pour me perdre au hasard des rues et des quartiers de la ville et au milieu de ses habitants. Je reviendrai faire un coucou à Mme Penh :)

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